Auteur/autrice : HelvetiPix

  • Du caviar… en Suisse ! Mais enfin, c’est pas possible ça… et pourtant si !

    Je me souviens encore de cette étrange affaire qui nous mena, par un matin brumeux, au cœur des montagnes suisses. Rien ne laissait présager que, derrière ces falaises abruptes et ces forêts épaisses, se cachait un secret digne des plus fines tables du monde.

    Tout commença par une rumeur : dans une vallée retirée du canton des Grisons, au Val Mesolcina, une source d’eau chaude aux propriétés remarquables jaillissait des entrailles de la montagne. Mais ce n’était pas là une simple curiosité géologique. Non. Cette eau, pure et tempérée, servait de demeure à une créature d’un autre âge : l’esturgeon.

    Les habitants du lieu, gens discrets, avaient entrepris de l’élever avec une patience infinie. Dix longues années s’écoulèrent avant que l’énigme ne se dévoile enfin : les esturgeons, baignés dans ce flot alpin, produisaient un caviar d’une finesse inégalée.

    Ainsi naquit le caviar suisse, perle noire surgie des Alpes, fruit d’un improbable mariage entre rigueur helvétique et caprice de la nature. Aujourd’hui encore, lorsqu’on goûte à ce trésor, on ne peut s’empêcher d’entendre le murmure de la source et d’imaginer l’ombre d’un secret jalousement gardé.

    Il fallait le génie des Suisses pour transformer une source d’eau chaude en trésor froid : le caviar.

  • Corippo

    Il n’y a pas si longtemps, le plus petit village de Suisse

    Ahhh, mon cher lecteur 🌙✨, laisse-moi t’emmener dans un recoin secret de la Suisse, tout au fond des montagnes, là où les forêts se chuchotent des histoires et où les cloches des vaches tintent comme des berceuses.

    Il existe un endroit minuscule, presque invisible sur les cartes, qui s’appelle Corippo. C’est un village du Tessin, posé comme une poignée de maisons de pierre sur la pente abrupte de la vallée de Verzasca. Jadis, il comptait plusieurs dizaines d’âmes, des familles entières vivant de peu, mais avec des trésors de simplicité. Aujourd’hui… oh, il ne reste qu’une dizaine d’habitants, parfois moins, comme si le vent lui-même était devenu un résident fidèle. 🌬️🏡

    Les toits de pierre grise brillent sous le soleil, et les escaliers étroits serpentent comme dans un rêve ancien. On dirait que le temps s’est arrêté pour protéger ce village, comme un bijou fragile gardé par les montagnes.

    Quand on traverse Corippo, on a l’impression que les volets fermés cachent des histoires de lutins et que les murs de granit ont entendu mille contes. C’est un lieu où l’on marche doucement, presque en retenant son souffle, pour ne pas briser la magie… ✨

    le 18 octobre 2020, la commune est absorbée par la nouvelle commune de Verzasca, à l’instar des autres communes de la vallée de la Verzasca

    wikipedia

  • On traverse pour le tunnel, on reste pour les calories

    Le secret du Canton d’Uri

    Les pâtisseries d’Uri, personne n’en parle… mais alors moi je vous dis : t’as goûté une Urner Pastete, tu t’en souviens toute ta vie ! C’est comme le Cervin, mais en version feuilletée, et ça colle un peu plus aux hanches.

    Mesdames et messieurs,

    alors écoutez-moi bien : on parle toujours du chocolat suisse, du Gruyère, de la fondue… mais les pâtisseries d’Uri, personne n’en cause ! Et pourtant, moi je vous dis, c’est des trésors nationaux !

    La fameuse Urner Pastete : une pâte feuilletée avec des raisins secs… ça a l’air simple, mais alors je vous assure, c’est la huitième merveille du monde. On devrait la mettre dans les musées fédéraux à Berne, juste à côté de la Constitution !

    Et pis le Zigerkrapfen… c’est frit, c’est sucré, c’est parfumé à la cannelle… tu croques dedans, t’as plus besoin de psy, t’as réglé tes problèmes d’un coup.

    Alors la prochaine fois que vous traversez Uri, arrêtez-vous avant le tunnel du Gothard ! Parce que croyez-moi : c’est pas les bouchons qui font grossir, c’est les pâtisseries d’Uri… et Dieu merci ! 

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de limiter la consommation de sucres à 10 % au maximum de l’apport énergétique total. Cela représente une quantité de 50 g au maximum pour 2000 kcal ingérées en une journée. D’après les chiffres d’Agristat, l’OSAV estime que la population suisse en consommerait deux fois plus, soit en moyenne environ 100 g par personne et par jour.

  • 1948: la fin des lacets ?

    Le velcro, mesdames et messieurs, c’est formidable ! Ça rassemble, ça tient ensemble, comme notre pays !

    Mesdames et Messieurs, Aujourd’hui, je veux vous parler d’une invention extraordinaire. Oui, extraordinaire ! Le velcro. Vous savez, on cherche souvent des solutions compliquées… mais le velcro, c’est simple. Deux bandes, qui s’accrochent, qui tiennent, et qui ne lâchent pas. Et ça marche ! Toujours, partout. Le velcro, c’est un peu comme la Suisse. On est différents, on vient de régions diverses, mais quand on se met ensemble, ça tient. Ça colle. Ça reste soudé. Alors moi je dis : vive le velcro ! Vive la simplicité qui rend la vie plus facile, et qui nous unit.

    Pensé en 1941 par l’ingénieur suisse George de Mestral, le velcro s’inspire des bardanes qui s’accrochent aux tissus. Son nom vient de la contraction de « velours » et « crochet ».

    Son développement concret, avec tests et matériaux, a commencé vers 1948.

    La bardane (Arctium lappa) est une plante aux grandes feuilles et racines puissantes, utilisée pour ses propriétés détoxifiantes et bénéfiques pour la peau.